L’ensemble des toitures du château est reprise petit à petit: fuites dues à des ardoises tombées ou déplacées, corniche en mauvais état, lucarnes abimées, cheminée penchant dangereusement, épis de faîtage abimés, voire tombé.
Le principe est toujours le même: enlèvement des ardoises anciennes et des voliges, reprises de la charpente (coyaux, sablière, poutres, chevrons…), mise en place du voligeage, puis des ardoises (Angers Trélazé).
A noter le travail très soigneux réalisé sur la tour Nord-Est et la tourelle ouest: deux couches de voligeage jointif en peuplier; installation d’un simbleau (sorte de compas, dont la pointe est à l’emplacement de l’épi de faîtage, qui permet de tracer des horizontales et des verticales sur les voliges, afin d’avoir une parfaite mise en place des ardoises (au clou). Celles-ci ont leur pureau découpé (partie visible de l’ardoise taillée sur place à la main) pour former des bandes décoratives. La largeur des ardoises devient de plus en plus petite du bas jusqu’en haut.
Les noues sont réalisées comme à l’époque: en ardoises, arrondies. Le faîte du toit est un faîtage lignolet, et par endroit en zinc. Les épis de faîtages sont réparés ou remplacés en copiant le modèle ancien.
Les pierres de tuffeau des lucarnes et corniches abimées sont remplacées ou restaurées, puis patinées.
La cheminée dangereuse est en partie démolie, puis reconstruite.